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On attendait Repentin voilà Duflot, exit l’amortissement vive la réduction d’impôt !
Lois immobilières : loi Duflot, loi Scellier, loi Repentin...

Dès qu’une élection s’annonce, nos politiques se lancent dans des diatribes anti niche pour réapparaitre une fois installés au pouvoir, avec un nouveau dispositif fiscal au prétexte qu’ils viennent de découvrir qu’il faut pour soutenir l’activité immobilière attirer les investisseurs. Avec en corolaire bien sur, pour tous, le fameux « plus social que moi tu meurs », leitmotiv de toute modification depuis la création du genre avec la loi Méhaignerie devenu Quilès un peu plus tard sous ce prétexte.

Tuer le Scellier, à cause de son coût pour le budget de l’Etat et de son influence sur la hausse des prix, pour le ressusciter sous une autre appellation est une gesticulation qui échappe à l’entendement d’un citoyen normal, sauf si l’on considère qu’il est très important pour un politique d’être enfin ministre mais plus important encore de donner son nom à une loi.

Ainsi notre chère ministre du logement se voit confrontée à deux problèmes pour atteindre la postérité :

    Le premier nécessite de laisser disparaitre la Loi Scellier et le gouvernement précédent lui a facilité la tâche en annonçant sa disparition fin 2012.
    Le deuxième problème est plus délicat il s’appelle Repentin. Monsieur Repentin préconisait un retour à l’amortissement de type Périssol, Besson ou De Robien, il a suffit à notre ministre de proposer une autre formule et hop oublié Repentin vive Duflot : le tour est joué !


Et l’immobilier dans tout ça, qui s’en préoccupe vraiment ? A quoi cela aura-t-il servi de rogner puis de dénigrer la Loi Scellier, coûteuse, inflationniste, ne profitant qu’aux riches et cetera, pour la rétablir en loi Duflot avec naturellement l’alibi du plus social !

La baisse de l’immobilier neuf, j’en témoigne, n’est pas le fait de ceux qui construisent ou s’affairent dans ce secteur, les difficultés de l’immobilier aujourd’hui doivent beaucoup à la démagogie de ceux qui instrumentent le secteur à des fins politiques, souvent pour exposer leur belle âme, en rendant responsables de la hausse des prix les dispositifs qu’ils ont eux-mêmes installés et malmenant au passage toute la filière. Quoiqu’on fasse, la hausse de l’immobilier dans les endroits où il est impératif de construire est inéluctable: si l’on construit beaucoup, le foncier devient rare et cher, si la construction s’arrête l’offre se raréfie et les prix montent.

C’est une lapalissade de rappeler que seule une faible demande peut faire fléchir les prix sur un marché, phénomène accentué concernant l’immobilier lorsque l’on construit trop là où il n’y a pas de besoins, ces situations définissant généralement le mot « crise ».

On peut momentanément, comme il est envisagé, offrir quelques terrains, si leur disponibilité se confirme, spolier ou contraindre quelques propriétaires fonciers, rien de ces solutions sur le long terme ne contiendra les prix. Se loger a toujours été compliqué et cher et ce n’est pas en improvisant sans cesse ou en confiant le problème à des « intermittents » peu concernés que l’on va améliorer les choses.

De plus, ce n’est pas en multipliant les contraintes, en baissant la rentabilité sans réelle contrepartie et en surprotégeant les mauvais payeurs que l’on va intéresser les investisseurs à l’immobilier locatif. Quand au logement social c’est à l’Etat et aux organismes HLM d’y pourvoir, le privé n’a pas à se substituer, pourtant une des principales raisons de la flambée récente des prix c’est le report, sur le prix des logements vendus au privé, des sommes non payées par les organismes sociaux sur les 20% de l’immeuble acquis en social et souvent en dessous du prix de revient.

Dans les années quatre vingt dix, le dispositif Périssol avait institué la notion de « bailleur privé » qui considérait qu’il était naturel d’appliquer aux investissements immobiliers la même règle comptable que celle appliquée à l’activité professionnelle à savoir l’amortissement de tout ou partie de l’investissement sur une période donnée : 24 ans concernant ce dispositif. Dans le même temps était confirmée la règle de la déduction des intérêts d’emprunts sur les revenus fonciers. Le report sur le revenu global, dans la limite de 15 300 euros du déficit foncier gonflé par l’amortissement, générant une économie d’impôts plus ou moins importante en fonction de la tranche d’imposition.

Ce statut de « bailleur privé » est une justice rendue à l’investisseur, il n’y a pas niche mais équité. Le Périssol dénaturé au fil des changements de gouvernement pour les besoins des égos ministériels sous les noms de Besson, De Robien puis abandonné pour le Scellier, est le dispositif qu’il faut rétablir en le débarrassant de toutes contraintes, monsieur Repantin était sur la bonne piste même s’il l’avait parsemée d’embuches.

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